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Dans la presse

  • Pour 2025, Belfius Asset Management table sur un Trump modéré, qui permettrait une croissance aux États-Unis et une inflation sous contrôle et donnerait encore les actions américaines gagnantes l’an prochain. Sinon…

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    Source: Pierre-Henri Thomas, Trends-Tendances, 22/11/2024

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  • Maud Reinalter (Belfius, CFA Society Belgium): «les femmes doivent faire sauter les barrières qu’elles se mettent elles-mêmes»

    Maud Reinalter était l’invitée spéciale du premier Networking Lunch exclusivement féminin organisé par la CFA Society Belgium. L’occasion de faire un point avec Investment Officer sur la place des femmes dans la finance.

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    Source: Muriel Mattiussi-Kirchhof | Emmanuel Vanbrussel, Investment Officer, 15/10/2024

  • Le Bel 20 a encore de beaux jours devant lui

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    Source: ©Mediafin – L’Echo, Charles Regnier, 24/08/2024

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  • Focus «La détention d’actions doit rester privilégiée», estime Belfius AM

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    Source: ©Mediafin – L’Echo, Frédéric Lejoint, 21/06/2024

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  • Belfius Convictions - Mid-year 2024

    1. Retour un premier semestre favorable aux actifs risqués

    Depuis le début de l’année, la performance des marchés actions est forte: toutes les régions connaissent une performance positive, avec +18%, le MSCI USA soutient la performance des autres indices. L’intelligence artificielle continue de tirer le secteur IT à la hausse aux Etats-Unis et, même avec un réajustement du nombre et du timing des baisses de taux, les résultats des entreprises au premier trimestre étaient supérieurs aux attentes et porteurs pour les marchés d’actions. Les autres régions (ex-USA) ont une performance un peu plus faible mais positive, autour de 10% pour la première partie de l’année. Pour l’Europe, on peut souligner le retour de la confiance des sociétés (PMI), le rebond de la croissance économique en Allemagne et les résultats des entreprises supérieurs aux attentes. Les actions des marchés émergents ont été tirées par la bonne croissance et les réformes structurelles en Inde ainsi que par les mesures liées au marché immobilier en Chine. Enfin, les actions Japonaises ont profité de la faiblesse du Yen et de la poursuite des mesures visant à améliorer la bonne gouvernance dans les entreprises japonaises.

    De son côté, le marché des taux souffre avec un grand réajustement des anticipations de baisses de taux de la part des banques centrales ainsi qu’une inflation ‘’sticky’’ (qui reste plus élevée que prévu). L’indice Barclays des obligations de bonne qualité en zone euro perd ainsi environ 1% sur la même période. Vu la compression des spreads, les obligations d’entreprises ont mieux performé que les obligations souveraines et les spread des obligations à haut rendement restent sur des niveaux très bas d’un point de vue historique. On a également connu une forte volatilité sur les taux, le taux à maturité de 10 ans Allemands oscillant entre 2% et 2.7% ce semestre. Les primes de risque reflètent à l’heure actuelle un plutôt un scénario de type ‘goldilocks’ ou «boucles d’or»

    Pour finir, les matières premières ont connu une forte performance, notamment pour les métaux industriels et précieux, avec par exemple l’or qui a touché 2.450 USD/once.

    2. Perspectives économiques: la croissance mondiale résiste, l’inflation recule encore mais timidement, les entreprises demeurent robustes

    Aux États-Unis, Belfius AM prévoit une croissance de 2.4% pour 2024, portée par une demande intérieure robuste et des investissements en nouvelles technologies. En Europe, le Royaume-Uni sort de la récession et l'Allemagne retrouve la confiance industrielle. Nos prévisions tablent sur 0.7% de croissance dans la zone Euro cette année. En Chine, la croissance devrait pouvoir se maintenir aux alentours de 4.7% grâce aux mesures de relance mais reste bien en-dessous du niveau de 5% qu’on a observé ces dernières années, au vu de l’impact des problèmes structurels de l’économie: marché immobilier en berne, confiance des consommateurs très basse et épargne qui reste importante.

    Du côté de l’inflation, bien qu’elle mette plus de temps à baisser que prévu grâce à une activité forte dans les services, nous anticipons une modération grâce à la baisse des coûts des logements et des salaires aux Etats-Unis, permettant ainsi une réduction des taux cette année. En Europe, deux réductions de taux de la BCE sont aussi à l’ordre du jour dont une déjà vue en juin. Nous nous attendons à une baisse de l’inflation vers les 2.6%.

    La BCE a démarré le cycle de baisse des taux ce mois-ci alors que le marché n’envisage pas de baisse des taux de la FED avant l’hiver.

    Pour la première fois dans l’histoire, la BCE a coupé les taux avant la FED. La baisse des taux favorise à court terme la reprise économique en zone Euro et a un impact sur les conditions de financement des entreprises. De ce fait, nous sommes, chez Belfius AM, positifs sur certains secteurs cycliques comme le secteur des matériaux de base qui profitent de la fin d’un mouvement de déstockage. Les secteurs cycliques sont rappelons-le composés d’entreprises qui bénéficient en premier d’une reprise économique. En plus du secteur des matériaux de base, on retrouve l’industrie, la consommation discrétionnaire ou encore l’immobilier. En effet, lors d’une reprise économique, le consommateur a plus les moyens d’acheter une voiture, d’améliorer son logement, de voyager, d’aller au restaurant. De plus, une baisse de l’inflation a un impact positif sur les revenus disponibles. Un autre style d’investissement qui peut bénéficier d’une baisse des taux sont les small caps, ou petites capitalisations. On constate depuis plus d’un an une sous-performance vis-à-vis des grandes capitalisations, mais des changements s’opèrent et on voit de plus en plus arguments pour augmenter l’allocation aux petites capitalisations: une sous-performance assez significative et historique, une valorisation très attrayante qui peut jouer son rôle de coussin de sécurité en cas de correction, et enfin la baisse des taux qui supporte d’une manière positive leur cout de financement. Par rapport aux grandes capitalisations, les plus petites sont aussi plus sensibles aux mouvements de taux, notamment quand ceux-ci sont baissiers.

    En ce qui concerne les obligations, le message de la FED a été interprété comme ‘’higher for longer’’ par les marchés, c’est-à-dire un environnement de taux élevés pour plus longtemps (que prévu). L’inflation baisse en effet aux Etats-Unis, mais plus lentement qu’escompté. Il ne faut donc pas se précipiter pour investir dans des obligations émises en dollars américains et éviter le segment des maturités très longues. Du côté de la zone euro, l’inflation baisse au rythme prévu. De plus, la fragilité structurelle de la croissance économique encourage la BCE à baisser les taux plus rapidement. Etant donné que les taux allemands à maturité 10 ans ont déjà bien monté et que le spread (écart de rendement) des obligations d’entreprises reste attractif, nous continuons à privilégier les obligations d'entreprises de qualité en euro vu le qualité de crédit de ces entreprises et la demande très robuste dans le segment des obligations d’entreprise ‘Investment Grade’.

    Les fondamentaux des entreprises demeurent solides, ce qui supporte une vue positive vers les actions.

    La saison des résultats du premier trimestre a été robuste des deux côtés de l’Atlantique. Aux États-Unis, nous avons assisté à une hausse des bénéfices de 7% (par rapport au même trimestre l’année passée) pour le S&P 500, principalement due aux grandes entreprises technologiques qui affichent une croissance record des bénéfices (35% en glissement annuel). Prenons pour exemple le géant californien des semi-conducteurs Nvidia, qui a multiplié son bénéfice net par sept en un an pour atteindre 14,9 milliards de dollars. On constate également dans des résultats de Microsoft, Broadcom et HP que le rally lié à l’intelligence artificielle se maintient et que la vague d’investissement dans l’infrastructure et l’innovation des produits est devant nous.

    En Europe, finalement, la croissance des bénéfices, bien qu’encore négative en glissement annuel, a surpris à la hausse et les sociétés présentent des perspectives encore meilleures pour la seconde moitié de l’année. Les perspectives pour la seconde moitié de l'année en Europe sont également encourageantes, avec une entreprise telle que Schneider Electric qui anticipe une croissance organique de son résultat opérationnel comprise entre 8% et 12%.

    Enfin, la technologie et l'intelligence artificielle sont des moteurs clés de la hausse du marché, avec environ 50% des secteurs représentés dans l'indice S&P 500 liés à la technologie et à la croissance. L'IA devrait également stimuler une croissance à long terme dans divers secteurs tels que les services financiers, la santé et la fabrication.

    3. Une année rythmée par les élections en Europe et aux Etats-Unis

    En général, les élections ont un impact à court terme limité sur les marchés financiers,. Cependant, cette fois-ci, la France a créé la surprise et génère de la volatilité sur les marchés actions et obligataires. Il sera important de surveiller les résultats des nouvelles élections législatives en France et bien sûr les décisions politiques de l'UE qui vont suivre ces élections européennes, car elles pourront avoir un effet significatif sur un large éventail d'actions pour les années à venir. A court terme, on constate que l’écart de rendement entre les obligations françaises à maturité 10 ans et les mêmes obligations allemandes s’établi autour de 0.80%. Ce seuil a déjà été atteint lors de précédents épisodes de stress sur les marchés. A cela viennent s’ajouter les questions entourant le déficit budgétaire, qui peuvent donc à leur tour créer de l’incertitude.

    De manière plus détaillée, on note que les partis verts ont perdu un nombre de sièges important, car des questions telles que le coût de la vie, l'immigration et le chômage ont relégué le changement climatique au bas de la liste des priorités. Cela pourrait entraîner une révision de certains objectifs contraignants en matière d'énergie renouvelable. Les constructeurs automobiles tels que Volkswagen ou Stellantis pourraient être particulièrement touchés par ces changements.

    Le renforcement des capacités de production de défense de l'UE restera également au centre des débats , et cela pourrait avoir un impact significatif sur l'ensemble du secteur de la défense. Le conflit en Ukraine a déjà stimulé les actions aérospatiales et de défense, avec des entreprises telles que Rheinmetall en Allemagne augmentant de plus de 500 % depuis le début de la guerre en Ukraine. A suivre donc.

    La politique industrielle visant à maintenir la compétitivité de l'UE face à la Chine et aux États-Unis sera également un point crucial. Les partis eurosceptiques s'opposent souvent à une frontière unie, arguant que la souveraineté nationale doit passer en premier, mais les responsables de l'UE soutiennent que cela donne à l'Europe la meilleure chance de rivaliser avec les deux plus grandes économies mondiales. Il est également possible qu'un Parlement plus à droite assouplisse sa position sur le commerce avec la Chine et réduise certaines restrictions commerciales, tarifs et exigences en matière d'émissions. Cependant, cela pourrait nuire aux entreprises en concurrence directe avec les producteurs chinois, tels que les fabricants industriels et les constructeurs de voitures électriques. En fin de compte, l'Europe cherchera à préserver les emplois et à développer certaines industries telles que l'électronique, la numérisation et l'intelligence artificielle. Les fabricants néerlandais de machines à fabriquer des puces ASML et l’allemand Infineon seront probablement toujours protégés par les lois européennes sur l'électronique, même si certaines règles commerciales avec la Chine sont assouplies.

    Biden vs. Trump

    Aux Etats-Unis, Il est important de souligner que, du point de vue boursier, les années électorales affichent en moyenne une performance positive pour les actions américaines. Jusqu’à aujourd’hui, les marchés n’ont pas réagi de manière significative aux sondages Biden contre Trump (car l’écart entre les candidats reste minime) et l’impact de la condamnation de Trump sur les électeurs reste incertain. Comme les deux candidats diffèrent sur plusieurs points et que la figure politique de Trump n’est pas sans controverse, l’approche d’investissement doit garder cela à l’esprit. L’une des conséquences est que belfius AM investit moins dans les obligations du Trésor américain à plus long terme, car nous nous attendons à ce que la prime des obligations à plus long terme puisse augmenter davantage compte tenu du déficit budgétaire et de l’incertitude (géo)politique.

    Un autre thème qui incite à une certaine prudence sur les maturités obligataires plus longues est l’impact inflationniste que pourraient avoir les deux candidats avec leurs projets d’augmentation des droits de douane. Si Trump est réélu, l'éventuelle augmentation des tarifs douaniers serait inflationniste et mettrait la pression sur le commerce mondial. Mais, d’un autre côté, on constate que Biden pourrait plus ou moins faire la même démarche au niveau des tarifs, même si le mouvement serait moins prononcé.

    Deux choses à remarquer: au niveau des taxes et impôts, on sait qu’en 2019, la réduction de l'impôt sur les sociétés de Trump a ajouté 7 à 10% au Bénéfice Par Action (BPA) au S&P 500. Si Trump souhaite réduire les impôts à 15%, cela pourrait suggérer une augmentation des BPA d’environ 5%. De plus, les sociétés américaines de petite et moyenne capitalisation, dont les revenus sont plus exposés aux États-Unis, ont connu une large surperformance à la fin de l’année 2016, lorsque Trump a été élu pour la première fois.

    Mais, le président n’est pas seul au pouvoir et ne peut donc pas prendre seul des décisions majeures susceptibles d’impacter le marché. La composition du Sénat et de la Chambre des représentants est également importante. La taille de la majorité dans l’une ou l’autre chambre sera probablement faible, ce qui signifie que l’adoption d’une législation majeure nécessitera un soutien bipartisan. Le président peut également inciter des changements par le biais de décrets (par exemple sur le commerce et les tarifs douaniers) ou en modifiant les détails de la législation existante.

    De manière historique, et ce peu importe celui qui occupait la Maison Blanche, on notera que les actions ont connu de meilleurs résultats lorsque le Congrès était divisé. Bien que cela ne se soit produit que 16% du temps, les actions atteignaient dans ce cas de figure une performance moyenne de 12,9% annuelle.

    Hormis cela, il faut quand même noter que la plupart des investisseurs pensent que des facteurs tels que la politique de la Réserve fédérale, le cycle économique et les bénéfices des entreprises auront en fin de compte et à long terme davantage d'importance pour les marchés que ces élections.

    Investissement durable

    Les événements géopolitiques récents ont créé un dilemme pour les produits avec des caractéristiques ESG en Europe. La question de l'exclusion des industries nucléaires et de la défense est au centre des débats suite à la crise en Ukraine. Les investisseurs sont divisés sur la question, certains estimant que l'exposition à ces industries devrait être autorisée dans les produits avec des caractéristiques ESG, mais seulement dans certaines circonstances.. Chez Belfius, nous étudions donc actuellement le secteur de la défense dans le cadre de nos revues des politiques ESG (TAP – Transition Acceleration Policy). Cependant, il est important de souligner que la production d'armes doit être examinée en parallèle avec la gouvernance de ces entreprises. Dans tous les cas, les entreprises opérant dans des environnements politiques corrompus seront automatiquement exclues. Dans tous les cas, ces investissements se feront dans le cadre du respect de la loi Mahoux.

    Le rôle de l’or

    Concernant l'or, Belfius AM détient toujours une position de diversification dans les portefeuilles. De nombreuses banques centrales des marchés émergents souhaitent diversifier leurs réserves bancaires en dollars américains pour devenir plus indépendantes. Cela soutient le prix de l’or à long terme. Après la forte hausse, nous avons récemment réduit légèrement notre position sur l'or pour acheter des obligations qui ont la même fonction de diversification et de valeur refuge et qui paient également un coupon, ce que l'or ne fait pas.

    4. Les Convictions d’investissement pour la seconde moitié de l’année

    Conviction #1: Constructifs sur les actions américaines et européennes
    Dans ce contexte, Belfius AM reste exposé aux marchés des actions, et sommes surpondérés en actions. Notre exposition est principalement américaine et européenne, avec une approche "barbell" qui est supportée par la divergence des cycles économiques. Nous investissons en effet dans des secteurs défensifs (soins de santé) et cycliques (matériaux). A cela, nous ajoutons une position en petite capitalisations Européennes, qui comme déjà mentionné sont plus sensibles aux taux que les grandes capitalisations et dont la valorisation est attractive. La différence dans le cycle monétaire entre Europe et Etats-Unis joue également en faveur des small caps Européennes, qui sont en plus mieux positionnées pour profiter de la reprise économique en Europe.

    Nous ne prévoyons pas de corrections importantes sur le marché en raison de l’abondance de liquidités et du contexte macroéconomique solide. L’utilisation du market timing sera plus difficile, ce qui plaide en faveur d’une approche consistant à «rester investi». En outre, les actions européennes offrent un rendement en dividende d'environ 3,5%, combiné à une valorisation attrayante et à un rebond des revenus des entreprises.

    Conviction #2: La technologie
    La technologie est un secteur qui contribue en grande partie aux bénéfices par actions des principaux indices globaux ainsi qu’à la croissance mondiale. Le secteur est en effet composé de sociétés très fortes au niveau de leurs bilans, leurs free cash-flow et leurs positionnements à long terme grâce à l’intelligence artificielle et aux services liés au cloud. De plus, le secteur est moins impacté par les élections américaines et on constate une maitrise des coûts dans la plupart de ces entreprises.

    Conviction #3: Les soins de santé
    Ce secteur bénéfice des caractéristiques défensives et peut profiter de moins de vents contraires cette année (de-stocking) ainsi que d’un rebond du nombre de fusions et acquisitions.

    Conviction #4: Les obligations de bonne qualité en Europe
    Dans notre allocation obligataire, nous maintenons une nette préférence pour les obligations d'entreprise de haute qualité qui ont historiquement bien performé dans un contexte de risque macro-économique , caractérisé par une croissance (certes modeste) et des perspectives de baisse des taux à moyen terme, comme c'est le cas aujourd'hui. Nous anticipons un rendement d'environ 4 % brut sur une période de 5 ans pour cette composante du portefeuille. Concernant le positionnement sur la courbe, nous préférons les maturités jusqu’à 5 ans et nous prévoyons d’augmenter la maturité des obligations en portefeuille au moment où les taux surprendront à la hausse (i.e. en cas d’exagération haussière).

    À l'avenir, en fonction de l'évolution de la croissance économique et des ajustements de politique monétaire, nous envisagerons également d'exposer la partie obligataire du portefeuille à des obligations à haut rendement. Cependant, cela demeure prématuré, car en période de ralentissement macro-économique, les risques de défauts restent élevés.

    Conviction #5: le thème de la transition énergétique
    Les fondamentaux restent là, malgré le sentiment négatif que crée la hausse de taux et l’impact des goulots d'étranglement des chaines d'approvisionnement sur les prix input. Nous restons constructifs à l’approche d’une phase de baisse des taux et de la tendance de la transition énergétique qui continue de s‘accélérer: 2023 était par exemple une année record pour des installations solaires.

    5. Nos messages clés:

    Belfius AM reste optimiste sur les actions au vu de la croissance mondiale résiliente et de l’inflation qui poursuit sa trajectoire baissière. Nous favorisons une approche barbell avec des investissements en soins de santé, en matériaux, dans la technologie américaine et les small cap Européennes. Au niveau des obligations, nous préférons les obligations d’états et le crédit de qualité par rapport au high yield. Nous augmenterons la maturité moyenne des obligations en portefeuille si les taux montent d’avantage, avec une cible de 2.7% pour le 10 ans allemand.

    En résumé, nos convictions se résument en 3 axes:

    Profiter du rebond de l’économie avec une surpondération en actions et un biais vers les sociétés cycliques et un premier pas dans les petites capitalisations boursières en Europe, mais aussi de grandes valeurs américaines comme la technologie et la révolution de l’intelligence artificielle pour profiter de l’innovation.

    Deuxièmement, nous complétons la poche actions avec les soins de santé pour profiter des mouvements de consolidation et de bonnes perspectives de croissance, ainsi qu’un choix au sein des entreprises impliquées dans la transition énergétique. Se protéger contre le ralentissement économique ou un choc externe est important, en investissant dans des thèmes résilients tels que la Santé et la Révolution Verte.

    Et troisièmement, les obligations d'entreprises offrent un rendement attractif et stable, tandis que les obligations gouvernementales de bonne qualité assurent un coussin supplémentaire dans le portefeuille au vu du scénario macro-économique sur lequel nous tablons: croissance modérée, inflation en baisse et baisse de taux directeurs par les banques centrales.

    Source: Belfius Asset Management – Maud Reinalter, Chief Investment Officer et Thomas Stul, Senior Investment Strategist, juin 2024.

    Maud Reinalter
    Chief Investment Officer
    Thomas Stul
    Senior Investment Strategist

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  • ‘Les stratèges des grandes banques se veulent optimistes, mais prudents’

    Lors du Trends Investment Summit qui s’est tenu le 13 mars à Bruxelles, Maud Reinalter, Chief Investment Officer chez Belfius Asset Management, et des stratèges en investissement de quatre grandes banques belges, ont débattu de la gestion d’actifs en 2024.

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    Source: Francis Muyshondt, Investment Officer, 21/03/2024

  • Belfius Convictions pour 2024

    Dans un monde marqué par le ralentissement économique mondial, découvrez les choix qui s'offrent aux investisseurs pour 2024 et au-delà.

    La renaissance du marché obligataire suscite des interrogations: doit-on y croire? Comment intégrer les obligations au sein d’un portefeuille diversifié?

    Comment l'inflation et la hausse des taux ont-elles sculpté le paysage des énergies alternatives? S'agit-il de changements structurels ou d'opportunités à saisir?

    Enfin, quelles ont été les clés de la forte dispersion des performances des marchés d’actions mondiaux cette année et quelles sont les perspectives sur la durabilité de ces tendances?

    1. Retour sur 2023

    L'année 2023 a été marquée par l'influence prépondérante des banques centrales sur la scène financière mondiale. À la suite de leur élan de l'année précédente, ces institutions ont continué à prendre des mesures décisives, augmentant à plusieurs reprises les taux d'intérêt dans le but de contenir l'inflation.

    Les résultats actuels sont encourageants, bien que la victoire totale demeure en suspens. Selon nos prévisions, les banques centrales devraient mettre fin à leur cycle de hausse des taux, prenant une pause stratégique pour évaluer les conséquences de ces mesures sur l'économie à l’aube du second semestre. En zone euro, l'inflation a significativement baissé, passant de près de 11% à son pic l'année dernière aux alentours de 2,4% selon les dernières estimations et aux États-Unis, de 9% à 3%.

    Cependant, les hausses de taux peuvent engendrer des défis à court terme, fragilisant l'économie. En Europe, cet impact a été plus prononcé qu'aux États-Unis, où la consommation reste robuste. Les marchés émergents connaissent eux aussi une croissance solide, à l'exception de la Chine, secouée par une crise immobilière et une baisse de la confiance des consommateurs.

    En ce qui concerne les marchés financiers, l'événement marquant de l'année est incontestablement la forte hausse des taux monétaires. Ainsi, le taux de dépôt de la Banque centrale européenne (BCE) a atteint un sommet historique de 4%. Cette augmentation a également influencé les taux allemands à 10 ans, dépassant les 3% en octobre pour la première fois depuis 2011, avant de se stabiliser à 2% vers la fin de 2023. Nous avons été surpris par la rapidité de la baisse, même si nous anticipions une baisse à moyen terme avec l’affaiblissement de l’inflation.

    La croissance économique solide aux États-Unis et l'innovation croissante de l'intelligence artificielle ont suscité de l'optimisme sur les marchés en 2023.

    Le Nasdaq affiche une impressionnante hausse d'environ 43%, reléguant le S&P 500 (+24%) et le Stoxx 600 (+19%) loin derrière. Cette performance exceptionnelle sur le marché américain s'explique par la croissance robuste et la prédominance des entreprises technologiques axées sur l'intelligence artificielle, les fameuses «Magnificent Seven». En revanche, les marchés émergents n'ont progressé que de 3% en euros, malgré les solides performances du Brésil, de la Corée et de Taiwan. Ces gains n'ont pas suffi à compenser la baisse enregistrée en Chine, qui a affecté l'ensemble de la région.

    2. Perspectives économiques 2024

    Une inflation qui baisse mais qui reste au-dessus des objectifs des banques centrales
    La conjoncture économique mondiale actuelle se caractérise par une inflation en baisse, bien que persistant à des niveaux nettement supérieurs à ceux d'avant la pandémie de Covid-19.

    Dans la zone euro, l'inflation globale a chuté rapidement depuis août. Elle devrait repartir à la hausse dans les prochains mois à cause de l’effet de base. Ensuite, l'inflation globale devrait à nouveau baisser, mais il faudra plus de temps pour que l'inflation de base diminue. En tenant compte de ces deux éléments, nous prévoyons une inflation d'environ 2,5% à la fin de l’année.

    Aux États-Unis, l'inflation devrait atteindre en moyenne 4,1% en 2023 et continuer à se normaliser pour passer sous les 3% en rythme annuel au début de l’année prochaine, convergeant vers les 2% à la fin de l'année 2024

    Un assouplissement monétaire qui ne devrait pas arriver avant le second semestre
    Un assouplissement monétaire n'est probable qu'à partir de la seconde moitié de 2024, lorsque les taux d'inflation auront encore diminué pour s'aligner sur les objectifs des banques centrales. Le taux de dépôt pour la zone euro devrait alors se stabiliser à 3,5% d'ici la fin de l'année prochaine. Aux États-Unis, les taux directeurs devraient suivre la même tendance, passant de 5,25%-5,5% à 4,75%-5%.

    Du côté de la croissance, pas de récession, mais un ralentissement mondial

    États-Unis
    L'économie américaine a surpris par sa résilience en 2023, surpassant les attentes de croissance des économistes. Le troisième trimestre a été en forte hausse avec une croissance annualisée de 5,2%. Cette performance exceptionnelle a été soutenue par une consommation des ménages robuste et une croissance des stocks. Cependant, cette période favorable semble toucher à sa fin. Dans ce contexte, la croissance devrait se maintenir à environ 2,4% en moyenne cette année et atterrir en douceur sur un niveau de 1,1% l'année prochaine.

    Zone euro
    En zone euro, les risques à la baisse pour la croissance économique s'intensifient en raison du maintien du repli des indicateurs avancés, tels que les enquêtes auprès des responsables d'achat, et des incertitudes géopolitiques. Ces incertitudes pourraient entraîner des hausses de coûts énergétiques, particulièrement préjudiciables pour ce continent hautement dépendant des importations énergétiques. Ces éléments pourraient permettre à la zone euro d'atteindre une croissance moyenne de 0,9%; une récession technique est cependant possible.

    Chine
    En Chine, les dernières données confirment une période économique délicate. Les entreprises manufacturières font face à des défis dus à une demande mondiale faible, comme indiqué par les enquêtes auprès des directeurs d'achat. Bien que la Chine devrait atteindre une croissance de 5,0% en 2023, en ligne avec ses objectifs, nous anticipons un probable ralentissement en 2024, avec une estimation autour de 4,5%.

    3. Belfius Convictions pour 2024

    Conviction n°1: plus d'obligations en portefeuille
    Avec des taux plus élevés, il y a aujourd'hui une alternative aux marchés d'actions, à savoir le marché obligataire. C'est ainsi que, dans la composante obligataire de nos portefeuilles, nous avons méthodiquement constitué des positions dans la zone euro depuis la fin de l'année dernière. Nous avons misé sur des obligations d'entreprises de qualité et des obligations d'État.

    Nous plaidons pour une prolongation de la maturité de nos obligations en portefeuille lors des épisodes d’incertitude c’est-à-dire d’augmentation des taux. Cette démarche vise à garantir un rendement potentiel moyen élevé sur une période prolongée, tout en anticipant une baisse des taux d'intérêt lorsque l'inflation ralentira davantage. Cette stratégie offre aussi une protection supplémentaire en cas de ralentissement économique plus marqué que prévu.

    Conviction n°2: les obligations d'entreprises de bonne qualité
    Dans notre allocation obligataire, nous maintenons une préférence pour les obligations d'entreprises de haute qualité qui ont historiquement bien performé dans un contexte de risque macro-économique élevé, caractérisé par une croissance modeste et des perspectives de baisse des taux à moyen terme, comme c'est le cas aujourd'hui. Nous anticipons un rendement potentiel d’un peu moins de4% brut sur une période de 5 ans pour cette composante du portefeuille.

    Conviction n°3: neutre sur les marchés d’actions
    Depuis mai 2023, nous avons maintenu une position neutre sur les actions, et nous continuerons à le faire au début de l'année 2024. Deux facteurs entrent en jeu à cet égard. Tout d'abord, nous prévoyons une baisse des bénéfices des entreprises pour les prochains mois. Ensuite, bien que les évaluations des marchés boursiers mondiaux puissent sembler élevées à court terme, elles deviennent plus attractives à moyen terme, en prenant en considération une reprise des profits sur une période légèrement plus longue.

    Notre objectif est de privilégier des actions de qualité caractérisées par un faible niveau d’endettement et une croissance robuste.

    Conviction n°4: sur le marché des actions, nous préférons les États-Unis à l'Europe
    Nous préférons les États-Unis en raison de la résilience attendue de leurs indices, moins soumis aux cycles économiques et portés par l'innovation, en particulier l'intelligence artificielle. La composition des indices européens est quant à elle teintée de cyclicité, ce qui les rend plus sensibles à un ralentissement du cycle économique.

    Nous avons également réduit notre exposition aux marchés émergents, notamment à la Chine, en raison d'une reprise décevante post-Covid. Actuellement, une incertitude importante persiste sur ce marché, tant au niveau géopolitique qu'économique, rendant improbable une reprise significative. Les marchés émergents tels que le Brésil, la Corée ou Taiwan ont déjà bien performé.

    Conviction n°5: le thème de la transition énergétique
    Les investisseurs se sont montrés très pessimistes sur le secteur en 2023; c'est pourquoi nous maintenons et renforçons ce thème dans nos portefeuilles. L'impact économique mondial du changement climatique continuera en effet d’augmenter de manière structurelle. Par ailleurs, les récents événements géopolitiques ont mis en évidence la dépendance à l'égard des combustibles fossiles. Il est donc impératif de diversifier nos sources d'énergie et de les rendre plus durables.

    Conviction n°6: les soins de santé
    Nous maintenons ce thème en portefeuille malgré une légère performance négative de l'indice MSCI World Healthcare depuis le début de 2023. Toutefois, ce thème reste pertinent en période de ralentissement de la croissance, car il offre de la stabilité, notamment en raison du vieillissement de la population.

    Conviction n°7: la technologie
    Nous privilégions les actions technologiques américaines en raison des opportunités de croissance qu'elles offrent. Ces entreprises affichent une rentabilité remarquable, les Magnificent Seven offrant une marge nette de 2 5% et un rendement pour l'actionnaire de 44%. Par ailleurs, les fabricants de semi-conducteurs transforment les tensions géopolitiques actuelles entre la Chine et les États-Unis en autant d'opportunités de croissance.

    3. Nos messages clés

    Inflation et taux
    La maîtrise de l'inflation galopante semble être sur la bonne voie. Les banques centrales n'ont donc plus aucune raison de relever davantage leurs taux directeurs. L’économie devrait ralentir encore un peu à court terme. Les taux longs devraient donc plafonner puis rebaisser.

    Obligations
    La récente baisse des taux a soutenu la performance des marchés obligataires, en particulier ceux des entreprises de qualité, affichant des résultats très honorables. Avec des taux d'intérêt encore élevés dans une perspective historique, cette classe d'actifs offre encore des opportunités d'investissement à la fois sur les maturités courtes et longues que que nous renforcerons lors des périodes de hausses de taux.

    Actions
    Aujourd'hui, notre approche demeure sélective, mettant l'accent sur les États-Unis et les secteurs moins cycliques tels que la santé, en réponse à un ralentissement économique en douceur. La révolution verte offre également des opportunités, avec des perspectives de croissance attrayantes et des valorisations devenues plus attractives après l'impact de la hausse des taux. Enfin, l'intelligence artificielle, bien que certaines valeurs aient connu une hausse au premier semestre, conserve un formidable potentiel. La technologie est considérée comme un vecteur de performance pour 2024, une fois de plus de manière sélective.

    Les Belfius Convictions en 3 axes

    1. Saisir les opportunités obligataires: diversifier les maturités, en mettant l'accent sur les émetteurs privés de qualité.

    2. Plonger dans la révolution de l'intelligence artificielle et de la technologie au sens large pour capitaliser sur la nouvelle ère industrielle.

    3. Se protéger contre le ralentissement économique en investissant dans des thèmes résilients tels que la santé et la révolution verte.

    Source: Belfius Asset Management – Maud Reinalter, janvier 2024

    Maud Reinalter
    Chief Investment Officer

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  • Un grand cru de faillites bancaires

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    Source: Le Monde, 29/12/2023

  • Selon Belfius Asset Management, il n’y aura pas de baisse des taux avant mi-2024

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    Source: ©Mediafin – L’Echo, Frédéric Lejoint, 07/12/2023

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